"Nous sommes de plus en plus copiés" : Faustine Bollaert évoque le succès de "Ça commence aujourd'hui"

"Nous sommes de plus en plus copiés" : Faustine Bollaert évoque le succès de "Ça commence aujourd'hui"
GUYON Nathalie

En plus de "Ça commence aujourd'hui", Faustine Bollaert va présenter plusieurs nouvelles émissions lors de cette nouvelle saison. Pour Télé 7 Jours, l'animatrice de 44 ans s'est prononcée sur les défis qui l'attendent afin de continuer à connaître le succès dans tous ses programmes...

Seriez-vous une stakhanoviste ? Combien d’émissions lancez-vous cette saison : au moins deux, voire trois, non ?

Faustine Bollaert : Si l’on compte Safe Zone, lancée au mois de juillet sur YouTube, on peut dire que j’anime trois nouveaux programmes en plus de Ça commence aujourd’hui, de La Boîte à secrets et de Prodiges. Il y a d’abord une déclinaison de Prodiges, baptisée Prodiges Pop, enregistrée en juillet. Elle sera diffusée sur France 2 sous la forme de deux prime time, en septembre. Ensuite, je vais me retrouver cheffe de bande avec Ça vaut le coup, une hebdo prévue sur France 2 également cet automne.

Commençons par Prodiges Pop : en quoi est-ce différent de Prodiges ?

Comme son nom l’indique, c’est la version pop. Il y a toujours un orchestre, un jury bienveillant... Mais à la place d’un jeune virtuose au violon, on entendra plutôt un as de la guitare électrique. Côté danse, ce sera plutôt un champion de hip-hop, etc. Le jury change aussi. Nous avons réuni, pour cette première édition, la chorégraphe Blanca Li, la chanteuse Chimène Badi et le trompettiste Ibrahim Maalouf. L’an dernier, en décembre, les audiences de Prodiges ont été très bonnes (3,72 millions de téléspectateurs, ndlr), et comme l’émission s’apprête à fêter ses dix ans en 2024, France Télévisions a pensé que c’était le bon moment pour la décliner autrement. Ce programme est un petit bijou. J’y vais parce que l’alchimie a pris, et il y a aussi de la légèreté et de la fraîcheur, grâce aux enfants.

Dans Prodiges et Prodiges Pop, ce sont des enfants et des ados qui sont en vedette. Que diriez-vous à l’adolescente que vous étiez si vous la croisiez aujourd’hui ?

Accroche-toi ! À chaque rentrée, je savoure. À 15 ans,, je rêvais de faire de la télévision. Aujourd’hui, j’ai les yeux qui brillent de voir que mon rêve s’est réalisé, et qu’il continue encore. Je ne suis pas lassée, et pourtant je fais de la télévision depuis plus de vingt ans. J’ai la chance de pouvoir exercer mon métier dans plusieurs registres...

Avec Ça vaut le coup, vous devenez cheffe de bande. En quoi cela va-t-il consister ?

En 2015, j’avais animé brièvement, sur France Bleu, une émission de radio où j’étais entourée de chroniqueurs. J’en avais gardé un très bon souvenir. Là, j’ai eu envie de rassembler de nouveau une bande autour de moi, mais pas des spécialistes de tel ou tel truc, plutôt des « consom’acteurs » multitâches pour une hebdo conso où l’on partage des bons plans. Dans le pilote que l’on a tourné, nous sommes partis sur la thématique des Français en vacances. Il y aura des témoignages, du reportage, des caméras cachées et des conseils... beaucoup de conseils.

Après sept saisons, l'émission Ça commence aujourd'hui va-t-elle beaucoup évoluer ?

Non. Mais ces sept ans, c’est un cap. Nous sommes de plus en plus copiés, concurrencés. Il ne faut surtout pas se relâcher. Nous faisons beaucoup d’efforts pour nous renouveler, dénicher des sujets qui n’ont pas encore été traités, afin de continuer à surprendre les téléspectateurs. Le décor change aussi pour me permettre plus de déplacements sur le plateau. Et l’on réfléchit à une émission spéciale, à l’occasion de la 1000e, qui devrait être diffusée en octobre ou en novembre.

L'interview complète de Faustine Bollaert est à lire en intégralité dans le nouveau magazine Télé 7 Jours disponible dans les kiosques ce lundi 28 août.

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